Femme, dans une époque où il y avait moins de photographes femme que homme, Diane Arbus n’est pas une photographe comme les autres.
Elle photographie « la rue », New York devient son terrain de jeu où elle prends des clichés de la classe moyenne, des handicapés, des marginaux, des gens hors normes…. Plus les gens sont atypiques, étonnants et plus ses photos sont incroyables. Son but est avant tout de choquer. Elle recherche la particularité des uns qui dérange les autres, tout ce qui n’est pas comme les autres, tout ce qui est différent.
Stephen king s’est d’ailleurs inpiré de la photographie des jumelles pour son film « shining ».
Sa manière de voir aussi particulière va donner des clichés très étonnants dont les personnages photographiés dérangent la société américaine des années 60. Et pourtant ce fut un succés.
Un sens du cadrage incroyable qui fait ressortir le coté « bizarre » de ses sujets. cette atmosphère pesante et angoissante est amplifiée par le noir et blanc des photographies.
Elle a su imposé son style autours de photographies carré en 6×6 qu’elle développait elle même pour être certain d’en maitriser tout le résultat.
Aujourd’hui encore le style Arbus est présent en photographie lorsque l’on évoque la curiosité et le goût de la différence
La carrière de Diane Arbus fut brève et intense à l’image de l’artiste, qui sombra dans la folie, et fini par se suicider en 1971.
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Encore plus d’expo…